Migrer vers le cloud public, les pieds sur terre

Migrer vers le cloud public, les pieds sur terre

18 mars 2024

Il y a beaucoup d’excellentes raisons de passer au cloud public. Cela dit, il s’agit toujours d’un grand pas qu’il vaut mieux franchir après mûre réflexion et une bonne préparation. En outre, une récente enquête de Beltug indique que les avis sur le cloud restent partagés. En tant que spécialiste expérimenté, Inetum vous aide à prendre un bon départ et mener à bien votre migration vers le cloud. Lisez les conseils de nos experts pour vous lancer.

Par Rik Delva, Solution Manager Cloud, et Bram Deschagt, Technical Consultant Cloud

Beltug, l’association belge des décideurs TIC, a récemment sondé les préoccupations et les tendances relatives à l’utilisation des données dans le cloud. Les résultats montrent que le stockage de données dans le cloud est une source de préoccupation pour 51 % des organisations interrogées, contre 49 % qui ne s’en soucient pas. Ces pourcentages restent comparables à ceux de 2021. Les principales préoccupations sont liées à la sécurité, au stockage de données sensibles en dehors de l’Europe et à la sauvegarde en cas de problèmes graves du fournisseur cloud. Cela peut expliquer pourquoi les organisations belges tendent de plus en plus à adopter une approche pragmatique et sur mesure (analyse au cas par cas) du cloud et à opter pour le cloud hybride. Inetum reconnaît qu’il existe de nombreuses bonnes raisons de passer au cloud public, tout en soulignant qu’il doit s’agir d’une décision réfléchie. Nous avons demandé à nos experts pourquoi le choix du cloud public reste attrayant pour les entreprises.

Modernisation des applications et optimisation opérationnelle : une combinaison indissociable

Nous ne le répéterons et ne le soulignerons jamais assez : la migration vers le cloud est bien plus qu’une simple mise à niveau technologique. Elle pose véritablement les bases de votre activité numérique. Franchissez donc le pas pour les bonnes raisons, c’est-à-dire en fonction des besoins de votre entreprise. Il peut s’agir d’investir dans l’innovation numérique, mais aussi par exemple de promouvoir la durabilité, d’améliorer la gestion de vos données ou de moderniser vos applications.

Rapidité et innovation avant tout

Lorsqu’un nouveau service intéressant ou une innovation prometteuse se fait jour, les clients et les partenaires des organisations s’attendent à ce que celles-ci embrayent rapidement. Au fil des années, cette exigence de flexibilité est devenue de plus en plus tributaire du soutien du service informatique, qui est justement soumis à une pression croissante.

Quand il s’agit de répondre aux demandes croissantes du business, les services informatiques font face à diverses contraintes. Ils doivent souvent en faire plus avec moins de moyens : les budgets sont plus serrés et l’effectif est réduit, alors même que tout est numérisé et que les technologies ne cessent de se complexifier. Le service informatique moyen consacre la majeure partie de son temps à des tâches opérationnelles, ce qui l’empêche de soutenir au mieux de nouvelles initiatives plus stratégiques qui profitent directement au business.

Les principaux atouts : flexibilité et sécurité

La bonne nouvelle ? Le cloud public offre une solution à tous ces défis. Par exemple, la structure de coûts flexible permet d’en faire plus avec autant ou moins de moyens. Dans le cloud, vous payez uniquement pour les capacités IT dont vous avez besoin actuellement (OpEx), plutôt que pour des capacités estimées dont vous aurez peut-être besoin à l’avenir (CapEx). Grâce à ce modèle de facturation ou de financement flexible, vous pouvez répartir vos frais dans le temps de manière beaucoup plus ciblée. Dans le même temps, le cloud vous permet plus facilement d’étendre ou de réduire vos capacités IT en fonction de vos besoins.

Sur le plan technologique, cette même flexibilité du cloud public vous aide à vous adapter rapidement au niveau opérationnel. La technologie cloud vous permet de travailler avec des blocs de construction prêts à l’emploi. Vous pouvez par exemple composer une nouvelle solution et mettre une nouvelle fonctionnalité à la disposition du business dans un délai très court. Cela donne un avantage concurrentiel de taille au cloud public : avec un centre de données traditionnel, la création de capacités et la mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités est par définition plus lente, ce qui ralentit aussi l’innovation commerciale.

Avec toutes ses fonctionnalités disponibles par défaut, le cloud public réduit aussi la pression exercée sur vos collaborateurs. Avec les nombreux outils intégrés – par exemple pour la veille et la gestion des correctifs ou le déploiement de l’infrastructure –, une grande partie de la gestion informatique peut être automatisée. En mettant en place des politiques adéquates, vous veillez automatiquement à la conformité de l’infrastructure avec les règles de l’entreprise ou les objectifs en matière de compliance. Ainsi, vous utilisez non seulement vos ressources informatiques beaucoup plus efficacement, mais vous permettez aussi à votre personnel de se concentrer davantage sur ses tâches clés. En même temps, vous dégagez plus de temps pour des projets IT qui apporteront une valeur ajoutée au business.

En dépit des fausses idées qui circulent encore à cet égard, le cloud vous offre aussi de nombreux avantages sur le plan de la sécurité. Des audits indépendants ont démontré de manière plus que convaincante que les services cloud publics offrent un niveau de sécurité très élevé. Ainsi, un fournisseur comme Microsoft Azure met à disposition un catalogue complet d’outils et de services pratiques qui vous permettent d’appliquer toutes les mesures de sécurité requises aux services auxquels vous souscrivez via son cloud public.

Étape 1 : Analyse et évaluation

Maintenant que vous êtes convaincu des avantages du cloud public, comment organiser au mieux la transition vers ce nouvel environnement ? Comme pour tout projet IT, une bonne préparation est la clé du succès. La première phase consiste donc à établir le planning. En partant d’une demande ou d’un besoin concret du business, vous définissez vos objectifs, déterminez éventuellement vos KPI et vos points de mesure, voire élaborez une première démonstration de faisabilité afin de développer une stratégie cloud claire et réalisable.

Une fois votre stratégie en place, il faut effectuer une analyse et une évaluation approfondies de votre environnement actuel. Pour plus de simplicité, Microsoft met un service dédié à votre disposition : la Solution Assessment. En tant que partenaire Azure certifié, Inetum peut également vous proposer ce service cloud. Bon à savoir : dans le cadre d’une telle évaluation, nous allons bien au-delà d’un simple inventaire de votre environnement actuel. Nous nous efforçons aussi de rationaliser et d’optimiser vos ressources disponibles.

Sur la base de cet inventaire objectif, nous vous aidons ensuite à traduire votre stratégie cloud en un plan cloud concret et réalisable. Les entreprises nous contactent souvent à la dernière phase de leur planning, mais nos experts peuvent vous aider en amont à définir un business case et à développer une stratégie d’adoption du cloud pour votre organisation. Il en va de même pour la budgétisation : vous pouvez compter sur nous pour traiter ce volet avec vous, par exemple en ce qui concerne la réduction de vos frais de licence.

Étape 2 : Conception

Avant de commencer la migration cloud proprement dite, il est important de formaliser les bases de votre nouvel environnement. Migrer vers le cloud public de Microsoft revient en grande partie à créer une Azure landing zone, un environnement préconçu selon un ensemble de meilleures pratiques formulées par Microsoft. Avec une landing zone, vos charges de travail applicatives (exemple : des sites web, mais aussi des machines virtuelles) peuvent atterrir dans la plateforme Azure sous une forme standardisée. Les landing zones vous garantissent donc une approche reproductible et cohérente, tant au niveau de la construction que de la gestion opérationnelle de vos ressources informatiques dans Azure.

Les bases qui doivent être définies dans cette phase de conception sont très diverses. Elles impliquent toutes sortes d’aspects liés à la sécurité, comme la configuration de la gestion des identités et des accès, mais aussi le choix d’un réseau pour assurer la connectivité nécessaire. Car en fin de compte, la migration des serveurs en soi n’est pas difficile : c’est la migration des éléments liés à ces systèmes ou qui y sont hébergés – les applications, les données, les fonctionnalités… – qui demande le plus d’attention. Là encore, nous sommes à vos côtés pour résoudre les défis liés à la connectivité et à l’intégration. En effet, la plupart des organisations et leurs environnements informatiques sont hybrides par nature, à la fois hors ligne et en ligne, en partie locaux et en partie dans le cloud. C’est pourquoi il est important qu’ils puissent communiquer avec des applications externes et collaborer avec des tiers.

Étape 3 : Exécution

Une fois ces bases établies, vous pouvez procéder à la migration cloud proprement dite. Pendant cette phase d’adoption, nous ne nous limitons pas au processus de migration : pour créer les conditions d’une innovation maximale dans votre organisation, nous formulons d’ores et déjà des propositions concrètes pour optimiser votre environnement cloud.

Il est d’ailleurs tout à fait possible que certaines de ces bonnes pratiques vous aient rapporté des gains rapides dès la phase de préparation. Pensez par exemple aux solutions cloud pour la sauvegarde, la surveillance ou la gestion des correctifs, qui contribuent à réduire vos coûts opérationnels ou à soulager votre personnel informatique de ce type de tâches.

Étape 4 : Mise en service et suivi

Avec ces managed services, nous en sommes déjà arrivés à la phase de suivi post-mise en service. Nous conseillons à toutes les organisations de combiner la maintenance classique de l’environnement informatique avec ce type de services qui automatisent (encore plus) sa gestion opérationnelle. En effet, en confiant un maximum de tâches de routine à un partenaire spécialisé comme Inetum, vous permettez à vos collaborateurs IT de se consacrer aux projets essentiels qui ont une valeur stratégique pour votre organisation.

Ce sont les quatre étapes essentielles de notre approche Inetum, qui repose en grande partie sur le Microsoft Cloud Adoption Framework pour Azure.

N’oubliez pas… les utilisateurs

Notre approche se caractérise par un processus d’apprentissage itératif, qui se construit sur les leçons et les expériences tirées des phases précédentes du projet. C’est pourquoi nous concluons avec deux conseils de nos experts qui pourront vous aider à faire la différence. Premièrement : faites assez de tests avant, pendant et après la migration. Deuxièmement : impliquez vos différents utilisateurs dans votre parcours cloud, autant que possible et dès que possible, car la réussite de votre migration dépend de leur adhésion.

Pour plus d’informations

Avez-vous des projets de migration vers le cloud ? Grâce à la Migration and Modernization Solution Assessment, un service commun d’Inetum et de Microsoft, vous obtenez une vue d’ensemble parfaite de votre environnement et de vos données actuels. Pour ce faire, nous utilisons non seulement des outils avancés, mais nous nous basons également sur des données collectées en temps réel. Notre évaluation vous fournit aussi un plan technique par étapes clair, avec des études de cas détaillées, qui vous aideront à soutenir la stratégie de cloud choisie pour votre infrastructure IT, vos données et vos applications. Cliquez ici pour en savoir plus sur notre approche

Nous avons suscité votre intérêt et vous souhaitez savoir si votre organisation peut demander une évaluation gratuite ? Vous avez des questions ou des suggestions ? Contactez nos experts sans engagement via info@inetum-realdolmen.world.