Modernisation des applications et optimisation opérationnelle : une combinaison indissociable

Tout comme les chercheurs d’IDC, nous ne le répéterons et ne le soulignerons jamais assez : la migration vers le cloud est bien plus qu’une simple mise à niveau technologique. Elle pose véritablement les bases de votre activité numérique. Dès lors, franchissez le pas pour les bonnes raisons : en fonction des besoins de votre entreprise. Il peut s’agir certes d’investir dans l’innovation numérique, mais aussi par exemple de promouvoir la durabilité, d’améliorer la gestion de vos données ou de moderniser vos applications.

La modernisation des applications a également bien plus à offrir que de simples économies des coûts. Pour les entreprises du Benelux, il s’agit avant tout de la promesse d’une plus grande résilience et sécurité (26 %) et de la perspective d’une flexibilité et d’une efficacité accrues pour leurs activités (24 %). Parmi les principaux défis ou obstacles sur la voie de la modernisation des applications, elles citent le lancement du processus de migration (30 %), le manque de talents possédant les compétences adéquates (29 %) et la détermination du résultat d’exploitation de la modernisation de leurs applications (27 %). Dans ce cadre, les entreprises pensent surtout aux applications utiles dans les domaines suivants : Business Analytics & Big Data, Front-End Development, Human Capital Management, Finance & Accounting, Sales & Marketing, Data Warehousing & Data Lakes.

La modernisation et l’innovation des applications ont toutefois aussi un impact sur l’infrastructure sous-jacente et la gestion opérationnelle. « Ici aussi, nos clients ont de nouvelles attentes et sont plus exigeants. Ils considèrent qu’il s’agit d’une opportunité d’amélioration en termes d’efficacité, de sécurité, de disponibilité et de flexibilité », précise Stefan Smeets, Business Line Manager Multi-Cloud & Data and Integration. La modernisation et l’innovation des applications vont clairement de pair avec l’optimisation opérationnelle et de l’infrastructure. 

Assurer la continuité dans le cloud

Cependant, comme toujours dans le cloud, investir dans la modernisation des applications ne se fait pas du jour au lendemain. Il n’y a pas de bouton pour faire basculer instantanément toutes les applications locales dans le cloud. Ce processus est plutôt graduel. Dans un certain sens, on pourrait parler de continuité dans le cloud, en ceci que les organisations peuvent adopter des approches différentes, en fonction de leurs applications, systèmes de données et plateformes.

Il peut s’agir d’applications cloud natives, développées entièrement sur mesure pour l’organisation (16 %), mais aussi d’applications SaaS (Software-as-a-Service) que l’organisation peut acquérir à titre de service (12 %). 

De même, on retrouve aussi des applications existantes qui ont été intégrées dans le cloud public sans beaucoup de modifications (8 %) au cours d’un processus de lift & shift, également connu sous le nom de rehosting. Par ailleurs, certaines applications ont déjà été modernisées en partie, car elles ont été adaptées pour tirer profit de l’utilisation du cloud public (25 %) : une approche également connue sous le nom de replatforming. Enfin, parlons des applications existantes qui ont été fortement, mais pas entièrement modernisées au sein d’un environnement de développement dans le cloud (18 %). Ce concept s’appelle le refactoring ou le rearchitecting.

« Il est évident que le cloud n’est pas une fin en soi », explique Stefan Smeets. « Les organisations doivent faire les bons choix pour leurs applications et données en prenant en compte leurs besoins et leurs ambitions. Le tout, bien entendu, au sein de l’environnement et des choix opérationnels que votre département IT doit opérer. Des analystes comme IDC (et d’autres encore) affirment que le cloud 3.0 est un cloud orienté business. Les résultats commerciaux sont déterminants. Bref, there is no silver bullet. Il n’y a pas de solution miracle. »

Une approche hybride se profile

Une même situation mitigée et complexe se dessine lorsqu’IDC demande quelle attitude adopter vis-à-vis des services cloud publics. Près de 2 % des organisations interrogées choisissent d’utiliser exclusivement le cloud public. Plus d’une entreprise sur huit (13 %) préfère toujours disposer de sa propre infrastructure, sur site ou en colocation avec un fournisseur d’hébergement.

Mais le constat le plus important est que pas moins de quatre entreprises sur cinq (84 %) optent aujourd’hui pour une approche hybride. Un tiers des répondants (35 %) préfèrent certes leur propre infrastructure, mais ils utilisent quand même le cloud public si nécessaire. Un nombre beaucoup moins important d’entreprises (6 %) optent pour le scénario inverse, où le cloud public est en principe privilégié, mais où il reste possible de travailler localement. La plupart (43 %) maintiennent provisoirement le statu quo et essaient de trouver le meilleur équilibre possible entre l’utilisation de leur infrastructure propre et le cloud public.

Tirer le meilleur des deux modèles

« Nous n’en sommes qu’au début du voyage vers le cloud », conclut IDC. Cela explique peut-être pourquoi tant d’organisations ont encore un pied dans l’ancien système où elles sont en confiance et un pied dans le nouveau. Cela ne doit toutefois pas poser de problème. Et certainement pas si vous avez un bon partenaire qui peut vous accompagner tout au long de ce changement. « En fonction de la solution que vous souhaitez héberger dans le cloud, panachez les quatre types de cloud disponibles », ajoute Stefan Smeets.

• Cloud public : la solution est hébergée sur l’infrastructure de ce qu’on appelle un hyperscaler, comme Microsoft Azure ou Amazon Web Services (AWS).
• Cloud régional : la solution est hébergée sur l’infrastructure d’un partenaire externe, comme Inetum-Realdolmen (rCloud).
• Cloud privé : la solution est hébergée sur l’infrastructure centrale de votre propre centre de données.
• Cloud edge : la solution est hébergée sur une infrastructure locale proche de l’endroit (ou à l’endroit) où elle est la plus nécessaire, comme un atelier de production ou la salle d’opération d’un hôpital.

YrCloud : solution hybride

Comme le démontre l’enquête d’IDC, de nombreuses entreprises s’en tiennent à avoir leur centre de données sur place, que ce soit pour des raisons pratiques ou à cause de certaines dispositions ou restrictions de nature légale. Afin de répondre à cette demande et à ces besoins permanents des clients, Inetum-Realdolmen a élaboré une nouvelle offre : YrCloud, notre nouvelle forme de services gérés pour le cloud privé et le cloud edge. Concrètement, vous combinez ainsi les avantages du cloud public avec ceux de votre propre centre de données sur site. En bref, nous vous confions littéralement notre rCloud (Regional Cloud). Vous passez du capex à l’opex. Vous n’achetez donc plus vous-même les serveurs et le stockage nécessaires aux centres de données sur site. Nous mettons l’infrastructure à votre disposition et nous la gérons pour vous. Vous l’utilisez ensuite (dans votre propre centre de données) selon le modèle de consommation et l’expérience du cloud public. Grâce à ce nouveau service cloud, vous ne devez plus choisir entre le cloud public et une infrastructure sur site.

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