La plupart des organisations veulent développer leurs applications IT beaucoup plus rapidement et le no-code ou low-code peut être un moyen d’atteindre cet objectif. Pour la programmation traditionnelle (songez à la programmation Java et .NET), soit l’approche high-code, vous avez besoin d’experts IT qui écrivent de nombreuses lignes de codes pendant des semaines ou des mois. Pour le low-code, on travaille au maximum avec des blocs et votre expert IT écrit beaucoup moins de codes. Vous pouvez ainsi construire des applications IT complexes en quelques semaines, parfois en quelques jours. Les applications no-code sont davantage axées sur ce que l’on appelle les « citizen-developers ». Il s’agit de collaborateurs sans formation technique qui peuvent créer de plus petites applications sans l'aide d’experts techniques. Cela rend une approche no-code très attrayante à première vue, mais il convient évidemment de tenir compte des points d’attention y afférents.
Le développement d’applications IT ne se limite en effet pas à la seule application. Prenons deux exemples de ce qui est au moins aussi important : la politique en matière de données et la politique de sécurité.
Une politique en matière de données doit vous permettre de synchroniser au maximum vos données et donc d'essayer de n’avoir qu’une seule fois chaque donnée. Vous éviterez ainsi les versions divergentes qui pourraient vous amener à douter. L’exemple typique est l’adresse e-mail d’un client. Il est également courant de ne pas savoir avec certitude si une commande a déjà été facturée, soit en partie, soit en totalité. Ou supposez que votre banque ne sache plus quel est le solde exact de votre compte. Le premier exemple est un détail ennuyeux, le deuxième entraîne une perte de temps administrative et vous trouveriez le troisième exemple scandaleux. Avant de travailler avec un no-code ou un low-code, il est préférable de tenir compte de votre politique en matière de données.