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Qui franchira la ligne en premier? les véhicules connectés ou les bâtiments connectés?

7 décembre 2017

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IoT
Internet of Things

Fin octobre, notre événement ‘Co-Thinking about the Future’, organisé à Gand, a rassemblé quelque 200 clients, professeurs, étudiants, experts informatiques et autres invités. Ce fut l’occasion de réfléchir de concert à ce que sera la technologie de demain. Nous vous invitons à découvrir une série de billets de blog qui passent en revue divers thèmes et idées dont il fut question lors de cet événement.

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Qui franchira la ligne en premier? les véhicules connectés ou les bâtiments connectés?

Nous sommes tous connectés via la technologie: via le “nuage”, les réseaux sociaux et ce smartphone que nous ne cessons de consulter. Après l’ère des “connected people”, voici venir les “connected vehicles”. Ou doit-on plutôt s’attendre à ce que les “connected buildings” coiffent finalement ces moyens de transport connectés sur le poteau?

Les “connected vehicles” ou véhicules connectés communiquent non seulement avec le conducteur mais également avec les véhicules qui les entourent. Ils ont la capacité d’utiliser les données qui sont ainsi collectées non seulement pour renforcer la sécurité mais aussi pour rendre les transports plus efficaces. Ce qui se traduit par des économies de consommation, des embouteillages moins nombreux et des problèmes d’infrastructure minimisés.

D’abord connectés. Autonomes ensuite

Contrairement à une perception largement répandue, nous sommes encore loin du compte. Même si les rêveurs et les purs techniciens s’aventurent déjà à parler de “véhicules autonomes”… De tels engins autonomes circulent (naviguent, volent…) sans instruction directe du conducteur. Ce dernier peut ainsi déléguer une partie du contrôle au véhicule et  se livrer à d’autre occupations. Ici encore, le but est d’améliorer la sécurité et l’efficacité. Ces mêmes rêveurs et techniciens estiment que les gains se concrétiseront en cinq étapes. Chacune d’elles verra le conducteur conférer toujours plus d’autonomie au véhicule. Pour les résumer rapidement, ces cinq stades sont les suivants: “assistance au conducteur” (un stade que nous avons presque atteint), automatisation partielle, conditionnelle, élevée et, dernier stade, automatisation complète de la voiture, du bateau ou de l’avion.

A l’abri du port (d’attache)

L’espace portuaire est d’ores et déjà le théâtre de nombreux tests de “véhicules autonomes”. Et l’on ne parle pas uniquement de petits bateaux ou de gros navires mais aussi de chariots-élévateurs, de trains et de camions. Pourquoi le port? Parce que c’est une enceinte sécurisée, fermée et prévisible où se déploient de très nombreux processus automatisés mais aussi parce que plus de 90% des transports commerciaux internationaux empruntent la voie maritime. Les projets-pilote, les investissements et les innovations qui se font dans ce secteur sont dès lors source de nombreuses opportunités intéressantes pour l’économie mondiale. Le projet Novimar qui vise à créer un “Vessel Train” n’en est qu’un exemple.

Pas d’intervenant humain, pas de connexion

Que nous apprennent toutefois les nombreux tests avec des véhicules connectés et automatisés? L’opération de transport demeure encore plus rapide, actuellement, si l’être humain demeure l’un des maillons du processus de décision. Cela s’explique notamment par le fait que les ordinateurs sont (pour l’instant) davantage réfractaires aux risques — après tout, ils sont programmés pour jouer la carte de la sécurité. Ce qui nous amène automatiquement à l’une des grandes vérités de l’automatisation: pas d’intervenant humain, pas de connexion. C’est pour cette même raison que la connexion entre bureaux, bâtiments et villes semble actuellement s’effectuer plus efficacement: dans chacun de ces scénarios, on s’appuie d’ores et déjà sur un réseau d’individus - et donc également de données. Un bureau auquel vous pouvez accéder sans obstacles? Vérifier la disponibilité d’une salle de réunion sur votre smartphone et pouvoir l’utiliser ensuite pour appeler un collègue qui se trouve à l’autre bout du monde? Voilà qui apparaît comme quelque peu moins futuriste que cette voiture qui, d’elle-même, vous amène du point A au point B tandis que, calé derrière le volant, vous pouvez appeler chez vous pour vous enquérir de ce qui est au menu ce soir.

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