La popularité du low-code
Selon Gartner, dans trois ans, 65 % des développements logiciels auront lieu par le biais d’une approche low-code. Cette méthode de programmation est donc de plus en plus répandue dans les entreprises d’un large éventail de secteurs. De nombreuses plateformes connues proposent déjà l’une ou l’autre forme de low-code, comme Microsoft Power Platform ou Salesforce. La popularité du low-code s’explique en partie par la rapidité avec laquelle vous pouvez développer des applications IT.
Outre la demande croissante, les informaticiens manifestent également beaucoup d’intérêt à adopter le low-code. Pour les personnes ayant un background high-code, comme .NET ou Java, il s’agit d’une transition réaliste et souvent agréable. Rester constamment au courant des évolutions dans ces domaines d’expertise high-code requiert en effet beaucoup de temps et d'efforts. Pour les profils spécialisés dans une technologie un peu obsolète, comme les mainframes, AS400 ou Visual basic, le low-code est également l’occasion rêvée de franchir le pas vers une technologie plus moderne.
En raison de son caractère, le low-code peut même s’avérer intéressant pour les personnes sans véritable expérience IT. En effet, le Low-code est intuitif. En outre, ces employés ont très souvent joué un rôle d’analyste-programmeur auprès des clients. Leur expérience par la pratique d’une combinaison de ces domaines de connaissances est très utile dans un contexte low-code, où une analyse approfondie constitue l’un des principes de base. C’est donc un nouveau défi parfait pour tous ceux qui ont le sentiment d'avoir atteint le sommet de leur expertise ailleurs.
Forts des signaux positifs des deux côtés, nous préparons nos collaborateurs à surfer sur cette vague.
Du mainframe au low-code, le récit de Peter
Peter Delrue est l’un de nos collaborateurs qui est passé du mainframe au low-code. Il raconte ce qui l'a poussé à le faire et comment il a vécu cette étape.
« Depuis quelque temps déjà, je sentais qu’il y avait de moins en moins de demandes d’expertise mainframe. Lors d'un entretien avec mon manager, il m’a demandé si j’étais éventuellement intéressé par le low-code. J’ai alors jeté un coup d'œil aux sites Internet d’Appian et de Mendix, les deux principaux fournisseurs de plateformes low-code. Notre entreprise est d’ailleurs aussi un partenaire reconnu d’Appian et de Mendix. Le low-code m'a semblé d’emblée une piste intéressante. Je voulais effectivement faire autre chose, mais je ne savais pas vraiment quoi ou comment. J’aime trop programmer pour devenir analyste fonctionnel ou technique, et le low-code s’est avéré être le compromis idéal. Entre-temps, j’ai suivi quelques formations en ligne et un bootcamp intensif chez Mendix et j’ai ainsi obtenu mon certificat.
Le plus grand défi consistait à apprendre à lâcher prise. Contrairement à ce que je programmais auparavant, le low-code ne permet plus de maîtriser à 100 % ce qui se passe sous le capot. Il faut l’aborder comme un jeu de construction. Les blocs existent déjà, vous faites vraiment la différence avec ce que vous faites de ces blocs. Il faut réfléchir à l’ensemble du processus. Que voulez-vous faire avec l’application ? Que doit-elle pouvoir faire ? Quelles sont les étapes nécessaires pour arriver à un certain résultat ? L’accent est donc mis ailleurs par rapport à mon job précédent. L'expérience que je possédais déjà a certainement encore de la valeur. Vous êtes simplement mis au défi de l’utiliser sous un autre jour. »