Pas le temps de lire l’article dans son intégralité ? Découvrez ici un aperçu pratique des points à retenir qui vous permettront de travailler vous-même sur votre résilience.
La résilience est un mot que l'on entend souvent en ces temps difficiles. Travailler activement à cette résilience mentale et construire le bon équilibre de vie ne se résument pas à une portion d'exercice physique quotidien. Cela demande aussi d'être « plus intelligent que votre cerveau », selon Elke Geraerts, professeure en psychologie et fondatrice de l'entreprise Better Minds at Work. Elle explique qu’investir dans la résilience permet d’augmenter la productivité et le bonheur au travail. Elle a également donné des trucs et astuces concrets à mettre immédiatement en pratique.
Gérez consciemment l’héritage de vos ancêtres
47 % du temps, notre esprit vit sa propre vie. Nos pensées vagabondent, elles partent dans tous les sens. Un esprit errant est par défaut négatif. C’est notre cerveau primitif qui est alors aux commandes. Cette partie de notre cerveau est constamment à la recherche d’un danger, un héritage de nos ancêtres éloignés. En outre, il veut aussi tout le temps de nouvelles impulsions, ce qui est bien si vous êtes à l'affût, mais pas si vous vous attendez à recevoir une offre importante. Heureusement, nous avons encore un cortex préfrontal. C’est la plus jeune partie de notre cerveau et cela fait de nous les homo sapiens que nous sommes. Cela nous permet de nous concentrer si nous portons consciemment notre attention sur quelque chose.
La bonne nouvelle est que nous pouvons nous entraîner à passer consciemment du cerveau primitif au cortex préfrontal. Elke vous conseille de vous demander régulièrement « À quoi étais-je en train de penser ? ». Faites-le par exemple lors d'actes du quotidien, comme vous préparer une tasse de café ou vous brosser les dents. Où vont vos pensées ? Êtes-vous déjà en train d’écrire des e-mails dans votre tête ou de remettre mentalement un collègue à sa place ? Mettez-vous au défi de dire un maximum de choses positives à propos de la personne ou de la situation qui occupe vos pensées. Vous aborderez ainsi consciemment le stress que votre cerveau primitif accumule inconsciemment.
De Calimero à Calihéro
Vous rencontrerez certainement de nombreux calimeros. Tout comme le personnage de bande dessinée, ils sont reconnaissables à des propos connus du genre « ils sont comme ça et pas moi, ce n’est pas juste », « ce n’est pas de ma responsabilité », « il faut d’abord que les autres changent, puis moi » ou « oui, mais ». Leur cerveau primitif absorbe beaucoup de leurs pensées, ce qui leur prend beaucoup d'espace et d’énergie. Remarquez une telle mentalité, tant chez vous-même que chez les autres. Nommez-la également, de manière respectueuse, pour éveiller la prise de conscience. Cela vous permet en effet d’évoluer vers un calihéro. Vous faites alors de petits pas depuis et pour vous-même. Vous recherchez des liens et êtes ouvert à de nouvelles choses, avec une pensée « oui, et ». Une vision que nous stimulons d’ailleurs aussi dans notre entreprise par le biais de notre philosophie Positive Digital Flow.