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Embrassez la simultanéité (et-et) pour plus de résilience et un flow positif

7 avril 2021

Vitamine R

Un bon équilibre de vie est plus important que jamais. Le bien-être mental et physique de nos collègues est donc primordial. Pour pouvoir relever tous les défis que la vie et le travail mettent sur notre chemin, il faut beaucoup d'énergie et de résilience. Afin de soutenir et d’accompagner davantage nos collaborateurs dans ce cadre, le thème de la « résilience mentale » est abordé de différentes manières au sein de notre organisation. Cette fois, le professeur Elke Geraerts est venue nous donner des informations et des conseils intéressants. Nous nous réjouissons de partager les connaissances que nous avons acquises !

Pas le temps de lire l’article dans son intégralité ? Découvrez ici un aperçu pratique des points à retenir qui vous permettront de travailler vous-même sur votre résilience.

La résilience est un mot que l'on entend souvent en ces temps difficiles. Travailler activement à cette résilience mentale et construire le bon équilibre de vie ne se résument pas à une portion d'exercice physique quotidien. Cela demande aussi d'être « plus intelligent que votre cerveau », selon Elke Geraerts, professeure en psychologie et fondatrice de l'entreprise Better Minds at Work. Elle explique qu’investir dans la résilience permet d’augmenter la productivité et le bonheur au travail. Elle a également donné des trucs et astuces concrets à mettre immédiatement en pratique.

Gérez consciemment l’héritage de vos ancêtres

47 % du temps, notre esprit vit sa propre vie. Nos pensées vagabondent, elles partent dans tous les sens. Un esprit errant est par défaut négatif. C’est notre cerveau primitif qui est alors aux commandes. Cette partie de notre cerveau est constamment à la recherche d’un danger, un héritage de nos ancêtres éloignés. En outre, il veut aussi tout le temps de nouvelles impulsions, ce qui est bien si vous êtes à l'affût, mais pas si vous vous attendez à recevoir une offre importante. Heureusement, nous avons encore un cortex préfrontal. C’est la plus jeune partie de notre cerveau et cela fait de nous les homo sapiens que nous sommes. Cela nous permet de nous concentrer si nous portons consciemment notre attention sur quelque chose.

La bonne nouvelle est que nous pouvons nous entraîner à passer consciemment du cerveau primitif au cortex préfrontal. Elke vous conseille de vous demander régulièrement « À quoi étais-je en train de penser ? ». Faites-le par exemple lors d'actes du quotidien, comme vous préparer une tasse de café ou vous brosser les dents. Où vont vos pensées ? Êtes-vous déjà en train d’écrire des e-mails dans votre tête ou de remettre mentalement un collègue à sa place ? Mettez-vous au défi de dire un maximum de choses positives à propos de la personne ou de la situation qui occupe vos pensées. Vous aborderez ainsi consciemment le stress que votre cerveau primitif accumule inconsciemment.

De Calimero à Calihéro

Vous rencontrerez certainement de nombreux calimeros. Tout comme le personnage de bande dessinée, ils sont reconnaissables à des propos connus du genre « ils sont comme ça et pas moi, ce n’est pas juste », « ce n’est pas de ma responsabilité », « il faut d’abord que les autres changent, puis moi » ou « oui, mais ». Leur cerveau primitif absorbe beaucoup de leurs pensées, ce qui leur prend beaucoup d'espace et d’énergie. Remarquez une telle mentalité, tant chez vous-même que chez les autres. Nommez-la également, de manière respectueuse, pour éveiller la prise de conscience. Cela vous permet en effet d’évoluer vers un calihéro. Vous faites alors de petits pas depuis et pour vous-même. Vous recherchez des liens et êtes ouvert à de nouvelles choses, avec une pensée « oui, et ». Une vision que nous stimulons d’ailleurs aussi dans notre entreprise par le biais de notre philosophie Positive Digital Flow.

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Polyvalence = plusieurs choses mal faites en même temps

Dans les offres d’emploi, la polyvalence est souvent décrite comme une qualité. Elke n’est pas d’accord. Elle affirme que 80 % de notre attention se perd en effectuant plusieurs tâches. Pour chaque changement de tâche, il faut 25 minutes pour retrouver sa concentration totale, ce qui entraîne une perte de productivité de 40 %. En outre, la polyvalence a un effet addictif. Plus vous le faites, plus votre cerveau primitif encourage de nouvelles choses. Les nouveaux stimuli entraînent en effet un niveau de dopamine plus élevé. Vous devrez donc de plus en plus alterner entre différentes tâches pour vous sentir bien. Elke conseille dès lors d’intégrer un rituel d'attention pour vous-même lorsque vous avez besoin de vous concentrer pleinement et que vous souhaitez effectuer une seule tâche. Beaucoup de gens le font inconsciemment en s’asseyant, mais c’est en fait synonyme de calme pour le corps. C’est pourquoi les stand-up meetings ou walking meetings fonctionnent beaucoup mieux, parce que le mouvement physique indique ce que vous voulez commencer mentalement. Réfléchissez à un tel rituel pour vous-même. Écoutez par exemple un certain genre de musique pendant 5 semaines avant de vous concentrer consciemment. Après un certain temps, vous vous êtes conditionné(e) et votre attention se focalise automatiquement sur l'écoute d’une telle chanson.

Travailler de manière ciblée nous permet de nous sentir épanoui dans notre travail. Une autre manière d’en arriver là est de donner la priorité aux éléphants et non aux lapins qui passent. Presque tout le monde gaspille sa meilleure énergie le matin pour répondre aux e-mails. Vous ouvrez pour ainsi dire la cage à lapins et votre attention gambade joyeusement avec tous les lapins. Mieux vaut d’abord se concentrer sur un éléphant, une tâche importante qui exige souvent un travail de réflexion et de concentration. Au cours de cet intervalle, vous fermez votre boîte de réception, vous demandez de ne pas être dérangé et vous placez votre smartphone hors de votre portée.

Être hors ligne, c’est OK

Presque tout le monde est très ambitieux et passionné par son travail. Nous voulons donc constamment avancer et nous prenons beaucoup de responsabilités. Quel que soit notre souhait, notre cerveau ne peut souvent pas suivre. Le fait de respirer régulièrement et de faire le plein d’énergie est la seule solution. Elke conseille dès lors d’intégrer régulièrement un peu de « vacances mentales ». Regardez par la fenêtre et laissez-vous emporter par vos pensées. Permettez d'interrompre votre disponibilité permanente au sein de votre équipe. Vous ne devez pas être constamment en ligne pour prouver que vous travaillez. Mettez-vous hors ligne, cela vous fera du bien et aura en fin de compte un impact positif sur votre productivité.

Qu'allez-vous faire pour renforcer votre cerveau ?

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