Close the Gap and Realdolmen support toghether educational projects

To get there, together! Oui, même jusqu'en Afrique

19 mai 2017

Responsabilité sociale des entreprises

Un magnifique article sur Close the Gap est paru dans Datanews (en néerlandais). L'article donne une bonne idée de la mission de Close the Gap. Realdolmen est très activement impliquée dans le fonctionnement de cette organisation internationale à but non lucratif. Nous faisons don d'une grande quantité de matériel informatique usagé et nous essayons de convaincre nos clients d'en faire de même. Nous avons pour ambition de remettre chaque année quelques milliers d'ordinateurs portables et de tablettes à Close the Gap, parce que ce matériel permet de VRAIMENT faire la différence en Afrique.

Au début mars, sur invitation de Close the Gap, j'ai participé pendant quelques jours à un « CEO tour » afin de visiter plusieurs projets au Kenya. Afin de soutenir les collaborateurs locaux et de leur redonner du cœur à l'ouvrage, quelques-uns des principaux partenaires ont été invités à participer au voyage.  De cette manière, plusieurs nouveaux décideurs d'entreprises belges et néerlandaises ont pu être impliqués plus étroitement dans le fonctionnement de Close the Gap et nous avons pu réfléchir ensemble à la façon dont nous pourrions déployer d'autres initiatives à l'avenir afin de faire la différence pour la population du continent africain en ce qui concerne la fracture numérique

La visite au Kenya a été courte et intensive. Et, comme toujours, le continent africain laisse une très forte impression. Voici un bref compte rendu. 
 

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Nous sommes partis de Schiphol le soir du mardi 21 mars. Le vol a duré toute la nuit et le programme a démarré le mercredi matin à 8 heures. Nous avons commencé par une visite de CFSK Computers for school, une organisation qui amène le matériel dont il est fait don dans les écoles locales. Elle veille à ce que ce matériel dispose des logiciels et des programmes d'enseignement appropriés, adaptés aux possibilités et à l'univers des jeunes gens de ces écoles.  Ce qui me frappe toujours là-bas, c'est l'immense enthousiasme de ces personnes. Leur espoir, leur courage et leur dynamisme sont communicatifs. Alors que - pour être honnête - les problèmes sont énormes. Je vous donne un exemple. Le Kenya compte une population de 50 millions de personnes, dont plus de la moitié ont moins de 20 ans. Vous pouvez imaginer les défis que cela implique en matière de formation et d'emploi.

Notre prochain arrêt : une entreprise de recyclage qui a été mise sur pied avec l'aide de Close the Gap et de son organisation sœur WorldLoop.  L'un des problèmes majeurs auxquels est confrontée l'Afrique est que le continent sert de décharge aux économies occidentales, qui y déversent une montagne de déchets de matériel électronique usagé. En collaboration avec Recupel et Umicore, une installation de recyclage a vu le jour dans ce contexte à proximité de Nairobi. En fin d'après-midi, nous avons assisté à une conférence aux Nations Unies (Nairobi en est l'un des 4 sièges) sur le problème du recyclage des déchets. Nous avons ensuite été accueillis à l'ambassade belge, où des chefs d'entreprises économiques locales et belges ont pu se rencontrer. 

Le jeudi, sous la houlette de Marleen Temmerman (gynécologue internationalement reconnue, qui a effectué d'importantes recherches dans le domaine de la prévention du sida), nous avons visité l'université Aga Kahn et l'hôpital y afférent. Nous y avons assisté à une conférence et un débat avec Madame Temmerman sur les soins de santé au Kenya. La visite de l'hôpital Aga Kahn a fait grande impression. L'hôpital est comparable aux meilleurs hôpitaux de Belgique. Il est donc clair qu'il est destiné à une très petite partie de la population du Kenya. Quel immense contraste avec la visite ensuite d'un petit hôpital local (maternité) avec Marleen Temmerman. Une maternité où ont lieu une soixantaine d'accouchements chaque jour. La taille du bâtiment peut être comparée à celle du lunch room de Realdolmen à Huizingen. Installations sanitaires quasi inexistantes. Retour à la réalité, dirais-je.

L'après-midi, nous avons été accueillis à la High School d'Embakasi (un quartier de Nairobi) pour l'inauguration de la salle informatique, où trônait du matériel dont nous avions fait don. L'événement était clairement de taille. Toute l'école nous attendait. Le gouverneur de la province de Nairobi était présent. Une fête avec de la danse et de la musique, que nous n'oublierons pas de si tôt, était également au programme. Il convient de remarquer le grand enthousiasme des jeunes générations, ainsi que leur espoir d'une vie meilleure et leur optimisme en vue de la réaliser pleinement. 

Vendredi, le temps était venu de rencontrer les jeunes entrepreneurs que nous soutenons via Close the Gap. Il s'agit de jeunes entrepreneurs dynamiques venus présenter leurs entreprises et avec lesquels nous nous sommes entretenus pour les soutenir et leur apporter aide et conseil.  Nous avons connu une journée pleine d'inspiration, qui nous a laissé l'impression que ces jeunes gens font preuve d'une grande énergie et d'une grande créativité pour réaliser des choses. Car, soyons honnêtes, nous pouvons apporter un petit soutien ici et là avec nos initiatives, mais ce qui compte vraiment, c'est qu'une dynamique soit réalisée dans ces pays afin qu'ils améliorent eux-mêmes les choses, par leurs propres moyens et avec leur propre potentiel. Notre ambition en tant qu'entreprise est de contribuer à réaliser le potentiel des personnes et des organisations ; dans cette optique, nous n'aurions pas pu trouver de meilleure alliance que celle avec Close the Gap. Le point positif de ce type de voyage est qu'après un séjour de quelques jours, on réalise, malgré les énormes défis auxquels sont confrontés ce continent, ce pays et ces gens, qu'il y a quand même de nombreuses possibilités et que la réduction de la fracture numérique peut aboutir. Cela procure vraiment une sensation agréable. 

Samedi, il y a encore eu une session de brainstorming sur l'avenir de Close the Gap, puis nous avons eu... du temps libre.  Dimanche soir, nous avons pris notre vol de retour. Lundi matin, arrivée à Schiphol et le début d'une nouvelle journée de travail chez Realdolmen. C'était un voyage très intensif, qui m'a apporté beaucoup de satisfaction.

Entre-temps, deux collaborateurs de Realdolmen (Kevin Bauwens et Jeroen Staal) se sont rendus en Tanzanie pour y donner une formation. Le but était de familiariser plusieurs personnes afin qu'elles puissent soutenir l'infrastructure thin client qui est déployée dans plusieurs écoles suite à une donation de 4 000 thin clients de la part des chemins de fer néerlandais.  Cette mission a elle aussi été une aventure captivante. Vous pouvez lire leur compte rendu de voyage ici.

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Depuis, Close the Gap m'a de nouveau contacté. En Tanzanie, il y a une école pour les enfants souffrant de problèmes d'élocution et malentendants.  Ils y suivent un enseignement normal, mais leur formation dure un peu plus longtemps en raison de leur handicap. L'école dispose désormais d'une salle informatique et souhaite à présent donner à ces jeunes adultes une formation en vue de les préparer à la vie professionnelle, éventuellement en mettant en place une formation IT de 2 ans. Je n'en sais pas plus pour le moment et je ne sais pas comment Realdolmen pourra soutenir ce projet, mais l'envie de chercher des solutions avec Close the Gap est en tous les cas bien présente. To get there, together! Oui, même jusqu'en Afrique.

MDK.jpg Marc De Keersmaecker, CEO Realdolmen

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