Outre toutes sortes de données et d'applications privées, ces appareils contiennent également des données et applications d'entreprise utiles. En règle générale, c'est l'employeur qui en règle la gestion.
Et c'est là que le bât blesse parfois : tout le monde ne se sent pas à l'aise avec l'idée que son employeur acquière le contrôle sur (une partie de) son téléphone ou ordinateur privé. Inversement, certains employeurs craignent à leur tour les risques – présumés ou non – liés à la sécurité que comporte le concept BYOD. Les différences culturelles peuvent également aider à expliquer la résistance qui règne encore parfois à l'égard du BYOD. En Europe notamment, les travailleurs s'attendent encore souvent à ce que leur employeur fournisse tous les outils de travail nécessaires. Aux États-Unis, c'est moins le cas et les entreprises laissent plus rapidement à leur personnel le choix entre un appareil personnel ou un appareil de société.
Manque de matériel ICT
Dans l'industrie ICT également, de nombreuses entreprises de production sont aujourd'hui à l'arrêt en raison de la crise sanitaire. D'autres ont transformé leur production pour renforcer la lutte contre le coronavirus. Apple fabrique ainsi des masques médicaux et Tesla produit des respirateurs. Par conséquent, les distributeurs ne sont pas approvisionnés (ou le sont moins) et voient leurs stocks existants diminuer lentement mais sûrement. Pour encore aggraver la pénurie dans les entreprises, les nouvelles livraisons de matériel ICT sont prioritaires dans des secteurs tels que les soins de santé et l'enseignement.
Chaque inconvénient a cependant son avantage. Ainsi, les conditions difficiles actuelles constituent pour de nombreuses organisations, y compris chez nous, l'occasion idéale de commencer à utiliser le BYOD. Tout l'enjeu consiste pour elles à gérer et sécuriser à distance de manière efficace et adéquate le matériel ICT utilisé par les télétravailleurs. Et avec Intune, une plateforme de gestion mobile basée sur la technologie cloud, Microsoft répond plus que jamais à ce besoin.