Windows 365 ou Azure Virtual Desktop : le choix de la simplicité ou de la flexibilité

Windows 365 ou Azure Virtual Desktop : le choix de la simplicité ou de la flexibilité

21 décembre 2021

Technology review
Hybrid Cloud

La pandémie de coronavirus a soudainement propulsé le télétravail en tête des priorités des entreprises. En même temps, la crise sanitaire a entraîné une pénurie de matériel informatique. Ce concours de circonstances a forcé de nombreuses organisations, quelle que soit leur taille, à faire la transition vers un poste de travail virtuel dans le cloud. Mais ce faisant, ont-elles bien choisi leur environnement ? Nous comparons deux solutions Microsoft : Windows 365, lancé cet été seulement, et Azure Virtual Desktop (AVD), jusqu’à récemment connu sous le nom de Windows Virtual Desktop.

Comme son nom l’indique, Azure Virtual Desktop, initialement lancé en septembre 2019 sous le nom de Windows Virtual Desktop (WVD), est une solution d’infrastructure de postes de travail virtuels (VDI – virtual desktop infrastructure) hébergée dans Azure, le cloud public de Microsoft. Vous pouvez utiliser AVD pour proposer des applications et des postes de travail virtualisés via internet ou avec une connexion VPN privée et ce, sur plusieurs systèmes d’exploitation clients différents : la solution est non seulement compatible avec Windows, mais aussi avec les navigateurs macOS, iOS, Android et HTML5. Côté serveur, vous pouvez utiliser le système d’exploitation Windows Server à partir de la version 2012. La gestion de l’environnement AVD peut aussi être combinée à Microsoft Endpoint Manager. En outre, via Azure Virtual Desktop, Microsoft garantit la prise en charge pour Windows 7 jusqu’en 2023.

« Un autre aspect unique d’Azure Virtual Desktop est que la solution vous permet aussi de proposer Windows 10 ou Windows 11 Enterprise en multisession », commente Thomas De Witte, Technical Consultant chez Inetum-Realdolmen. « Autrement dit, plusieurs personnes peuvent travailler en même temps sur une seule machine virtuelle. Dans ce cadre, vous pouvez leur garantir une expérience utilisateur moderne, avec l’apparence et l’identité de Windows 10 ou 11. 
Avec les solutions classiques Terminal Server ou Remote Desktop Services de Microsoft, ce n’était pas possible. » Avantage supplémentaire : le coût total de votre solution diminue considérablement sans détériorer la qualité de l’expérience utilisateur.

Nouveau : Windows 365

En été de cette année, Microsoft a introduit une nouvelle solution alternative pour les postes de travail virtuels dans le cloud : Windows 365. En termes de cloud, il s’agit d’une véritable solution SaaS – ou, pour être parfaitement exacts, DaaS (Desktop as a Service).

Concrètement, cela signifie qu’avec Windows 365, vous pouvez proposer un poste de travail Windows 10 ou Windows 11 entièrement aménagé à vos utilisateurs finaux. Votre organisation est toutefois limitée à ces deux systèmes d’exploitation. Microsoft se charge de la gestion de l’infrastructure back-end et des composantes de la plateforme nécessaires pour fournir le poste de travail. Avec AVD, c’est la même chose, puisque les deux solutions sont fondées sur la même plateforme.
Cependant, AVD fait peser la responsabilité de la partie IT –les machines virtuelles Azure qu’emploieront les utilisateurs finaux – sur l’utilisateur.

AVD : accent sur la flexibilité et l’optimisation des coûts

« Sur ce plan, Azure Virtual Desktop se distingue aussi clairement de solutions classiques comme Citrix et Remote Desktop Services », explique Thomas De Witte. « Microsoft gère toutes les composantes d’infrastructure dans le back-end de la solution AVD, notamment le Remote Desktop Connection Broker, le Gateway et le serveur de licence. Les gestionnaires IT peuvent ainsi se concentrer sur le système d’exploitation et le volet applicatif.
En outre, les possibilités en matière d’évolutivité et d’automatisation d’Azure font d’AVD une solution très puissante pour pouvoir rapidement passer à un niveau de services supérieur si le besoin s’en fait sentir.

L’intégration à Azure AD (Active Directory) est possible tant avec Windows 365 qu’avec AVD. « Les deux solutions vous donnent ainsi de nombreuses possibilités supplémentaires pour sécuriser votre environnement de bureau virtuel. Il est notamment très facile d’activer l’authentification multi-facteurs. Vous pouvez aussi contrôler les emplacements spécifiques à partir desquels vos utilisateurs peuvent accéder à l’environnement. »

Windows 365 : accent sur la simplicité d’utilisation

Bien que Windows 365 repose sur la même infrastructure qu’Azure Virtual Desktop et que les deux solutions se fondent donc exactement sur les mêmes composantes de back-end, il y a une différence importante pour le client. « AVD vous donne un accès administratif direct aux machines virtuelles, ce qui n’est pas le cas avec Windows 365 », précise Thomas De Witte. « La gestion de cette solution-là, y compris le déploiement des machines virtuelles, passe entièrement par Microsoft Endpoint Manager. »

Ainsi, Azure Virtual Desktop est recommandé aux utilisateurs qui veulent optimiser les coûts et qui ont besoin d’une solution plus flexible pour mettre des applications à la disposition des utilisateurs. En revanche, ceux qui veulent minimiser la gestion, qui connaissent déjà bien Microsoft Endpoint Manager et qui sont prêts à payer le coût supplémentaire seront mieux servis par Windows 365, résume Thomas De Witte. « Avec Azure, vous payez votre consommation, c’est-à-dire le temps pendant lequel votre machine virtuelle AVD fonctionne effectivement dans le centre de données de Microsoft. En revanche, avec Windows 365, vous payez une mensualité fixe pour votre poste de travail virtuel et ce, peu importe la durée ou l’intensité de l’utilisation que vous en faites.
Avec Windows 365, votre organisation est limitée aux postes de travail publiés et chaque utilisateur reçoit son poste de travail personnel, ce qui augmente bien entendu le coût. Avec AVD, vous pouvez faire travailler plusieurs utilisateurs sur une même machine virtuelle et en plus des postes de travail publiés, vous pouvez aussi proposer des applications distantes. »

Business ou Enterprise

Avec Windows 365, vous avez le choix entre une version dite Business pour les PME (jusqu’à 300 utilisateurs) et une version Enterprise destinée aux plus grandes entreprises. Dans chacune de ces versions, vous pouvez ensuite faire un choix parmi différentes options matérielles. Plus vous maximisez la puissance du processeur, la mémoire et l’espace disque, plus votre abonnement mensuel vous coûtera cher. La différence principale entre Business et Enterprise réside dans l’intégration à l’environnement existant de l’entreprise : la version Business ne peut pas être connectée à un réseau existant ou à un domaine Active Directory, contrairement à Enterprise. De plus, Enterprise vous donne accès à des images personnalisées qui vous permettent de créer une image « dorée » à utiliser comme base lors du déploiement des postes de travail Windows 365. Cette option est également proposée avec AVD.

Et maintenant ?

Quelle est la meilleure solution pour votre organisation ? En savoir plus sur les possibilités ? N’hésitez pas à contacter nos spécialistes à l’adresse info@inetum-realdolmen.world

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