Le travail à distance n’est plus un phénomène nouveau. Le bureau virtuel fait partie du paysage de nombreuses entreprises depuis de nombreuses années. Le principe est simple : grâce à une connexion sécurisée, l’employé utilise les données et applications qui se trouvent dans le centre de données de l’entreprise. Très souvent, l’infrastructure IT d’une entreprise a entre-temps été transférée au moins partiellement dans le cloud. Il en va de même pour le bureau virtuel, qui peut par exemple être utilisé en tant que service cloud via Azure Virtual Desktop (AVD).

Avec AVD, la gestion de l’environnement dans Azure relève toutefois toujours de la responsabilité de l’entreprise. « Il s’agit généralement d’un environnement très restrictif, axé sur l’organisation même », explique Filip Roelandt, Solution Manager Workplace chez Inetum-Realdolmen. AVD fait partie du réseau de l’entreprise, comme c’était le cas auparavant avec les solutions « classiques » pour bureaux virtuels. Dans la pratique, les entreprises qui engagent également des sous-traitants et des collaborateurs temporaires considèrent donc AVD comme trop rigide, sans compter qu’AVD exige une structure de gestion back-end plus complexe.

Bring your own device

Microsoft répond à ce besoin avec Windows 365 PC Cloud. Le nom dit exactement de quoi il s’agit. Avec Windows 365 PC Cloud, l’entreprise met sur pied un système virtuel. Les entreprises peuvent notamment déterminer la puissance de calcul et le stockage mis à la disposition d’un utilisateur. Elles paient par mois, par utilisateur, en fonction des choix posés. Microsoft propose par défaut deux versions du service : Windows 365 Business et Windows 365 Enterprise.
Tout ce dont l’utilisateur a besoin est d’un appareil avec une connexion Internet. Peu importe que l’appareil tourne sous Windows, Linux, macOS ou Android. 

« En ce sens, on peut considérer Windows 365 PC Cloud comme une solution bring your own device », explique Filip Roelandt. « Le grand avantage est que l’entreprise ne doit plus activer ni livrer d’appareil physique. » Pour les entreprises qui font souvent appel à des free-lances ou à des intérimaires, c’est un grand avantage. « Tous ces collègues peuvent directement travailler sur le PC virtuel de l’entreprise. Ils y retrouvent l’environnement de travail que leurs collègues du bureau ont sur leur ordinateur, même s’ils utilisent leur propre appareil physique pour le PC Cloud. »

PC virtuel pour les télétravailleurs

C’est pour cette même raison que les entreprises ont fait appel au PC Cloud lorsque leurs collaborateurs ont dû passer précipitamment au télétravail pendant la crise du coronavirus. La demande d’ordinateurs portables pour les travailleurs à domicile a connu un pic, souvent avec de longs temps d’attente. Via le PC Cloud, il a néanmoins été possible d’offrir aux employés un environnement de travail sûr et complet via leur propre appareil, en souscrivant un simple abonnement. 

Le fait qu’il n’y ait pas eu de distribution physique de matériel était un avantage supplémentaire dans le contexte du coronavirus. « Par extension, le PC Cloud convient particulièrement à tous les secteurs où le travail à distance est courant, mais où le déploiement d’appareils physiques constitue inévitablement un exercice logistique complexe. » Les exemples sont légion : des programmeurs qui travaillent temporairement sur le site d’un client aux médecins qui partagent leur temps entre différents campus d’un hôpital. Autre avantage : le département ICT de l’entreprise gère l’environnement PC Cloud de manière centralisée avec Intune. Chaque utilisateur a en outre accès à une solution toujours à jour.

Gestion correcte

« Les entreprises qui ne disposent pas d’un environnement AVD aménagé peuvent tout de même proposer très rapidement un environnement de travail virtuel à leurs collaborateurs internes et externes via le PC Cloud », poursuit Filip Roelandt. « Régler correctement la gestion et la sécurité de cet ordinateur virtuel est bien entendu important pour votre entreprise. » 

Sinon, offrir « simplement » un PC virtuel équivaudrait virtuellement à permettre à l’employé d’acheter un PC quelconque dans un magasin et d’accéder ainsi « simplement » aux applications et données de l’entreprise. « C’est précisément pourquoi nous considérons le PC Cloud à la lumière de bring your own device, mais en approfondissant clairement les choses. Pensez ici aussi aux principes du Zero Trust »