Gérer Self-Service BI dans Power BI
Microsoft Power BI est l'outil stratégique pour les besoins en reporting d'entreprise de Port of Antwerp. Nous avons construit ensemble un cockpit virtuel, sous la forme d'un rapport Power BI, afin de cartographier l'utilisation de l'outil. Pas pour montrer du doigt, mais pour coacher les utilisateurs et veiller à ce que le reporting réalisé cadre avec les objectifs de l'entreprise. L'aspect du self-service est maintenu, mais de manière maîtrisée.
Avant de pouvoir mettre sur pied cela, il fallait d'abord établir clairement les directives pour l'utilisation de l'outil. Nous sommes partis de la question « quelle est l'utilisation idéale de Power BI au service de Port of Antwerp » et nous y avons répondu pour et avec différentes parties prenantes (songez à un profil technique, à une personne chargée de la gouvernance des données, à un architecte...). Ainsi, nous avons rassemblé d'emblée toutes les visions, un aspect important pour créer une base suffisamment solide.
Il en résulte un méta-rapport Power BI sur l'utilisation de Power BI dans l'organisation, complété par des informations-clés sur tous les artefacts. Ce rapport consolide alors différentes sources d'API, de scripts et de bases de données dans un aperçu pratique. L'équipe Data Analytics de l'entreprise portuaire organise toutes les deux semaines une réunion avec les stakeholders d'un domaine fonctionnel afin d'examiner les affaires en cours, dont le rapport avec les données d'utilisation sous-jacentes. Ils analysent comment les utilisateurs rapportent et créent des ensembles de données, et dans quelle mesure ceux-ci sont alignés sur les directives en vigueur. En se basant sur cette analyse, ils formulent des recommandations pour les utilisateurs. Il peut par exemple s'agir de la source de données qui a été utilisée. L'entreprise dispose notamment de sources de données centralisées qui ont été créées de manière optimale afin de pratiquer le self-service. Les données du rapport proviennent-elles de cet environnement familier ou a-t-on utilisé des données provenant d'un obscur environnement de test ? Le cockpit leur fournit la réponse.
Une expérience réussie
Le cockpit virtuel a démarré comme une expérience. Les résultats sont positifs et ont donné envie de réfléchir aux prochaines étapes. L'une des pistes suivantes consiste à compléter l'image. Le but est aussi que les personnes qui vont créer du contenu dans Power BI respectent dès le début les directives imposées, afin que le méta-rapport soit principalement utilisé pour le suivi.
En utilisant Microsoft Power Platform, nous avons pu évoluer rapidement de l'idée à un outil opérationnel. En 10 jours, nous avons mené des discussions sur les directives, nous avons établi le rapport et nous nous sommes mis à l’œuvre avec celui-ci. Commencer petit porte donc clairement ses fruits, et il est toujours possible de passer à la vitesse supérieure.
Les données relatives à l'utilisation de Power BI sont cruciales pour mesurer la réussite dans l'organisation. Avec ce cockpit, nous avons franchi une étape bien plus importante que la journalisation statique qui est souvent utilisée. Aussi, nous pouvons être très satisfaits du résultat à court terme. La motivation sous-jacente visant à « stimuler, et non contrôler » me va donc décidément comme un gant.
Benni De Jagere, Enterprise Data Architect Inetum-Realdolmen