five

Les cinq réponses de Senior Susy

21 février 2019

Vitamine R
staffing

Ancienne hôtesse de l'air, notre Senior QA Engineer Susy a vu le monde entier. Il y a un an, elle s'est posée en toute sécurité chez Realdolmen, où elle est devenue testeuse. En cinq réponses, nous apprendrons quels choix de vie l'ont amenée chez nous et de quoi est désormais faite son existence de Senior Tester.

 

 

Les plus grandes satisfactions sont celles qu'on obtient en faisant quelque chose qu'on aime, est-ce vrai aussi pour vous ?

Je trouve que ce qu'il y a de beau dans le testing, c'est la diversité. Je suis rarement assise toute la journée derrière mon ordinateur à chercher des bugs et des erreurs. Je passe la majeure partie de mon temps à réseauter, je réunis toutes les parties autour de la table et j'amorce le dialogue avec eux à propos des exigences et des spécifications du produit fini.

Dans la plupart des entreprises, les analyses sont peu nombreuses ou mauvaises, les exigences sont par conséquent rarement claires. Il convient donc de créer soi-même un cadre de test en engageant le dialogue avec tous ceux qui entreront en contact avec l'application. On se met à la recherche des utilisateurs de l'application et on examine la façon dont celle-ci doit fonctionner pour eux. En tant que Senior Tester, on met toujours en lumière des éléments sur lesquels personne ne s'était encore jamais attardé en écoutant avec attention et en pensant de manière créative. Penser de façon créative en mode co-création et toujours amorcer le dialogue au cours de ce processus, voilà ce qui me donne de l'énergie.

Est-ce que « testeuse » était ce qui te venait systématiquement à l’esprit comme réponse à la question « Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? »

Non, ma réponse était invariablement une profession souhaitée peut-être plus fréquemment citée par les enfants, c'est-à-dire hôtesse de l'air. C'est d'ailleurs ce que je suis devenue, j'ai été hôtesse de l'air sur long-courrier pendant 13 ans. Grâce à ce poste, j'ai vu le monde entier, j'ai même habité à l'étranger. À un moment donné, j'ai tout de même ressenti le besoin de me fixer quelque part. J'ai alors opté pour un poste de secrétaire de direction et je suis devenue la maman d'une chouette petite fille. Mon (désormais ex-)mari était testeur, c'est à travers lui que j'ai appris indirectement à connaître la profession. Après un divorce, animée par la devise « Don't get mad, get even », je me suis alors mise à la recherche de cours qui me permettraient de devenir moi-même testeuse. J'ai trouvé un cours en ligne, je l'ai intégralement suivi à distance et j'ai réussi l'examen. Même si je n'avais pas encore vraiment de passion pour le testing à ce moment-là, ce certificat m'a ouvert les portes de nombreuses opportunités professionnelles. J'ai commencé comme Junior Tester et continué à apprendre les ficelles du métier sur le tas. C'était un pur pari émotionnel, mais un pari qui m'a permis de trouver ma seconde vocation.

Cela fait maintenant 10 ans que vous faites du testing, y a-t-il un moment où le fait d’avoir pu faire toute la différence grâce à votre expérience vous a vraiment sauté aux yeux ?

Une fois, je suis arrivée chez un client chez qui le testing était un domaine tout à fait inconnu. Des tests étaient effectués, mais uniquement par les utilisateurs finaux qui faisaient ça en plus du reste. Ils n'écrivaient pas de scénarios, n'utilisaient aucun outil et rien n'était documenté. Pénétrer en tant que testeuse dans une entreprise sans aucune approche du testing fut un sacré défi ! Comme il n'y avait rien, je me suis mise au travail avec ce que j'ai quand même pu trouver sur place, par exemple Excel. De nombreuses personnes ignorent quel genre de possibilités ce programme recèle. Un jour, j'ai ouvert une armoire et j'y ai vu traîner une boîte de Quality Center, un outil de test onéreux. Probablement acheté un jour avec les meilleures intentions, mais tombé dans l'oubli depuis. Évidemment, ce fut un cadeau du ciel pour moi. Je me suis emparée de l'outil et j'ai commencé à expliquer comment s'en servir aux gens de l'entreprise. À présent, le testing y est devenu un vrai cheval de bataille. Ils réalisent désormais que cela peut leur faire économiser énormément d'argent à condition de l'intégrer dès la phase initiale. La phase de testing qui précède la production n'est pas encore appréciée à sa juste valeur dans de nombreuses entreprises. En soi, je n'avais pas été engagée là-bas pour mettre sur pied un processus de testing en tant que tel, mais mon approche pragmatique et mon expérience m'ont permis de mettre une véritable révolution en route. Ma persévérance, nourrie par mon expérience, a joliment induit le tournant d'une nouvelle page dans la vie de cette société.

Grâce à votre expérience, le terme « Senior » précède désormais votre titre de fonction, qu'est-ce que cela signifie pour vous ?

Tant pour le monde extérieur que pour soi-même, cela donne une certaine force pour assumer solidement ses responsabilités. L'expérience, et donc le fait d'être senior, permet d'être très autonome. On est sur la ligne de front lorsque des décisions doivent être prises et on a la liberté de tracer son propre chemin dans le cadre d'un projet. Au fil des ans, mon sentiment de fierté s'est également amplifié lorsque, par exemple, une application est commercialisée avec succès. En tant que senior, on est plus impliqué dans les projets, on a souvent le droit de décision dans son propre domaine, ce qui accroît la responsabilité, mais aussi la fierté.

En outre, les connaissances professionnelles atteignent un niveau tel que tout devient plutôt un automatisme, ce qui nous laisse plus de marge pour nous concentrer sur d'autres aspects des projets. Actuellement, je me penche davantage sur les processus opérationnels, ce qui bénéficie sans aucun doute au testing.

Vous travaillez à temps plein en externe chez les clients ; est-ce un obstacle au fait de vous sentir liée à Realdolmen ?

Je suis entrée chez Realdolmen grâce à un ami informaticien. Dans mon ancienne profession, j'avais de plus en plus la sensation de n'être qu'un numéro. L'aspect humain était absent, et cela commençait à me ronger. Après avoir consulté le site professionnel de Realdolmen, j'ai eu le sentiment que je pourrais bel et bien y retrouver cet aspect. À présent, un an plus tard, je ne peux que constater que mon intuition était la bonne. On ressent cette passion pour les gens, c'est ce que nous appelons l'« Employee Centricity ». Même si je suis toujours chez les clients, c'est le lien qui m'unit à Realdolmen qui continue de me guider. Je trouve que ce sentiment est important. Les missions chez les clients sont temporaires, mon emploi chez Realdolmen est à durée indéterminée. Après toutes ces années de vol, je peux dire avec certitude que je me suis posée ici en toute sécurité et dans de bonnes conditions !

Vous disposez d'une très longue expérience qui vous permettra de faire la différence ?

Ou vous êtes, vous aussi, à la recherche d'une seconde vocation ? Jetez donc un œil à notre site professionnel et nous vous aiderons volontiers à mettre le processus en route.