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Trois éléments essentiels pour votre voyage vers le cloud

18 janvier 2018

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Hybrid Cloud
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Fin octobre, notre événement ‘Co-Thinking about the Future’, organisé à Gand, a rassemblé quelque 200 clients, professeurs, étudiants, experts informatiques et autres invités. Ce fut l’occasion de réfléchir de concert à ce que sera la technologie de demain. Nous vous invitons à découvrir une série de billets de blog qui passent en revue divers thèmes et idées dont il fut question lors de cet événement.

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Trois éléments essentiels pour votre voyage vers le cloud

On a longtemps considéré qu’il était préférable d’archiver ses “big data” en mode local en raison des coûts élevés de stockage dans le cloud. Il se fait toutefois que de grands acteurs du cloud, tels que Microsoft et Amazon, ont énormément investi dans des espaces de stockage de type “cold storage” qui ont pour effet de rendre l’archivage de données dans le cloud public sensiblement moins cher que n’importe quelle infrastructure sur site. Et ce n’est pas le seul scénario où le choix du cloud s’avère également un choix malin de la part du responsable IT. Par exemple, lorsqu’il doit faire face à des pics de stockage ou de puissance de calcul. A l’occasion de notre récent événement Co-thinking about the future, le Prof. Bruno Volckaert de l’UGent a expliqué pourquoi l’open source était, de concert avec le travail mobile, une raison majeure de se tourner vers le cloud. Il n’est pas pour autant conseillé de choisir n’importe quel fournisseur. En la matière, nous vous proposons, dans ce billet de blog, trois éléments essentiels à prendre en considération.

Toutes les applications avides de données, telles que l’Internet des Objets et le big data, exigent à certains moments d’avoir rapidement à disposition un regain de puissance de calcul pour effectuer de lourds calculs. Acquérir soi-même de la capacité de calcul supplémentaire qui restera ensuite inutilisée la majeure partie du temps est un choix excessivement onéreux. Il aura pour effet de mettre rapidement dans le rouge le ROI que vous retirez par exemple de la maintenance prédictive. Pour ce genre de situation, mieux vaut déménager vers le cloud où vous pourrez redimensionner l’infrastructure de manière élastique et ne payer qu’en fonction de votre courbe de croissance (“pay as you grow”).

1. Plate-forme ou spécialiste?

L’un des points forts de Microsoft Azure est de proposer une plate-forme polyvalente. Que vous désiriez gérer une application IoT dans le cloud ou lui confier des solutions de type infrastructure-as-a-service, platform-as-a-service ou software-as-a-service, Azure supporte tous les modèles commerciaux.

Oracle, par exemple, propose sa propre solution cloud (Oracle Cloud) pour de grosses bases de données mais il n’est pas possible d’y gérer des serveurs virtuels. A contrario, il n’est pas possible de faire tourner des bases de données Oracle sur Microsoft Azure. Cette limitation s’explique par un problème de licences, sur lequel nous revenons ci-dessous.

Si Microsoft, Google et Amazon ont réussi à s’accaparer la quasi totalité du marché, c’est en raison de la richesse de leur catalogue, de leur envergure et de leur aptitude à monter en puissance au gré des besoins. A l’exception de quelques créneaux spécifiques, tels que celui des start-ups, qui confient par exemple certains processus au cloud d’Alibaba, ou celui des pouvoirs publics, qui recourent à Open Stack et à G-Cloud, le marché du cloud est pratiquement saturé.

Les entreprises ont tendance à se tourner vers les trois leaders parce qu’ils utilisent des normes ouvertes et peuvent ainsi coupler plus aisément leurs logiciels de cloud public avec d’autres applications. C’est là un élément appréciable. Vous disposez par ailleurs d’un large choix de partenaires certifiés qui sont en mesure de vous aider pour votre processus de migration, ce qui est bien évidemment le bienvenu. Mais lequel choisir?

2. Politique de licences et de SLA

Commencez par procéder à une analyse sérieuse de vos applications et de vos licences existantes. Vous trouverez sur Azure Marketplace toutes les applications que Microsoft supporte et pour lesquelles la société garantit des SLA (niveaux de service). Transférez par ailleurs vos licences on premise vers le cloud. Du Bring Your Own License, en quelque sorte.

Microsoft a par exemple passé des accords de partenariat intéressants avec SAP. Ce fournisseur de logiciels s’est aligné sur sa philosophie de cloud public. Il vous est ainsi possible de configurer un environnement Azure temporaire afin de tester une application SAP et de le désactiver ensuite. Vous ne débourserez ainsi des frais d’infrastructure que pour une période déterminée et vous ne paierez également à SAP qu’une licence temporaire en lieu et place d’une licence annuelle. Comme nous l’avons déjà signalé, Oracle a choisi de proposer son propre cloud, en préservant son système de licence. Et vos machines virtuelles ne fonctionneront pas dans cet environnement. Une chose dont il vous faut tenir compte.

3. Legacy

Un modèle hybride fait dès lors figure de solution alternative - il a d’ailleurs de nombreux adeptes dans notre pays. Vous conservez, dans votre propre infocentre ou dans celui de votre prestataire de services, votre grande base de données ou ce qui subsiste de votre infrastructure legacy - pour laquelle Microsoft ne signera pas de SLA - mais vous profitez par contre d’une connexion avec vos autres systèmes placés dans le cloud public.

Seuls trois acteurs dominent donc l’univers du cloud. Cela ne doit toutefois pas être source de craintes, dans l’état actuel des choses. Ensemble, ils provoquent en effet une démocratisation de l’informatique, ce qui est une évolution positive. Procédez toutefois à une analyse sérieuse avant de vous aventurer dans le cloud. La Cloud Roadmap de Realdolmen est un bon point de départ.

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