La collaboration, la police d'assurance du secteur financier

Souhaitez-vous compter Uber parmi vos clients ?

8 mai 2017

Services Financiers
FinTech

La collaboration, la police d'assurance du secteur financier

Depuis l'automne dernier, Uber dispose d'une centaine de voitures autonomes à Pittsburgh. À Singapour, nuTonomy a fait passer fin août un test sur route à six véhicules sans conducteur.

Ces deux exemples illustrent bien ce qui est en train de se jouer dans le monde bancaire et le secteur des assurances. Car qui est l'assuré dans ces taxis : le chauffeur inexistant, le véhicule ou la compagnie de taxis ? Votre compagnie d'assurances s'est-elle préparée à relever prochainement ce défi technologique et financier que lancent Uber et nuTonomy ?

Dans le secteur financier traditionnellement conservateur et peu enclin aux changements, les innovations se sont longtemps diffusées très lentement. La mise en place de grandes transformations technologiques ne semblait pas toujours réalisable, et le secteur était de toute façon assuré de faire des bénéfices dans le modèle économique traditionnel. La crise bancaire de 2008 et la politique monétaire récente de taux zéro, voire négatif ont toutefois fait l'effet d'un électrochoc dans le monde financier. Le rythme effréné auquel se développent les nouvelles technologies (qu'adopte massivement le grand public) ébranle le modèle économique traditionnel des banques et des compagnies d'assurances.

Des défis à foison

En règle générale, chaque département d'une banque disposait de son propre personnel IT. Au fil des ans, cette organisation du travail a permis d'accumuler un volume considérable de données clients distinctes, qu'il est à présent toutefois impossible de rassembler. En conséquence, les banques ont des difficultés à obtenir une « Single View » de leurs clients. Or, ceux-ci exigent de leur part toujours plus de flexibilité dans le domaine numérique. Ils souhaitent voir l'expérience qu'ils ont avec d'autres prestataires de services en ligne se refléter dans chaque aspect de leur vie, y compris à l'ouverture d'un compte ou à la souscription d'une assurance auto.

Dans le secteur des assurances, 80 % des clients attendent de leur assureur une offre individualisée et des conseils personnalisés en matière d'assurance auto, incendie ou vie.

Les nouvelles technologies poussent comme des champignons, de même que les fournisseurs qui les mettent à disposition. De nouveaux acteurs non bancaires grignotent des parts de marché aux banques et aux compagnies d'assurances. Il est désormais possible d'acheter des crédits au supermarché, de contracter des emprunts en peer-to-peer et de recourir au crowdfunding pour financer l'ouverture de son café-restaurant. Apple Pay est présent sur le marché du paiement mobile depuis quelque temps, et Google Hands Free se trouve en phase d'essai. Ces nouveaux concurrents, parmi lesquels Apple et Google disposent probablement de moyens financiers plus importants que les banques traditionnelles, ne sont pas soumis à la législation bancaire et peuvent dès lors évoluer sur le marché de façon plus flexible et plus rapide.

Comment les banques traditionnelles peuvent-elles relever ces défis et consolider leur position sur le marché au milieu de ces nouveaux concurrents ? Et quelles solutions les fournisseurs IT du secteur financier peuvent-ils apporter pour répondre à ces défis ?

Lisez la suite de l'article à la page 22 de l'édition spéciale Services Financiers de notre SimplICiTy magazine.

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